Fauve, c'est un collectif de cinq parisiens qui ont voulu dire ce qu'ils pensaient. Et ils le disent ; certains crieront au chewing-gum d'un ado de 14 ans en plein rébellion contre le monde, d'autres en parleront comme l'on parlerait d'une poésie. Les textes sont d'une naïveté dont ressort avec magnificence les mots qui touchent, qui sont beaux. Je ne suis pas celui qui l'a dit en premier, mais on peut décrire Fauve en un seul mot : urgence. L'urgence de parler, de dénoncer. La vie est éphémère, incertaine, imprévisible. Le collectif l'a bien compris ; la voix est simple, douce, et l'instru est au top. Fauve, c'est un remède contre la depression, contre les "sales coups de pute de la vie", un remède d'optimisme. Alors, haut les coeurs, et traquons les épiphanies sur du rub-a-dub, noyons nous dans les nuits fauves, parce qu'on est beaux comme des planètes. Et merde au blizzard.