Malgré la pochette qui laisse à la fois craindre et espérer la bande-son d’un documentaire un peu ollé-ollé sur la vie sexuelle des plantes carnivores, on est vite saturé/submergé de beats cliniques/géométriques… album séquencé/saccadé ad lib/itum, plus synthétique qu’organique, même si ça grésille dans les sous-couches. C’est pas que ça manque de lumière, mais c’est un peu trop propre par terre, ça tient plus de la culture de brins d’ADN en laboratoire que de la jungle grouillante poussant sur l’humus fécond des disques antérieurs en décomposition. Car comme Véolia, Steve sait faire du déchet une ressource, et revisite parfois ses anciens disques pour en pousser le bouchon un peu plus loin.
« Impulse » ou « Mindheart Infusion » seraient presque pas mal dans le genre tribal ramolli, mais l’alchimie sent le plastique neuf. C’est fâcheux, et ennuyeux. Peu inspiré.