Steelisé

Le premier album de JUDAS que j'ai découvert. Celui par lequel j'ai découvert cette légende vivante du Heavy Metal. Celui avec lequel j'ai renforcé mon identité métallique. Celui avec lequel j'ai voulu scander le refrain de Breaking The Law en m'élevant tel Rob Halford sur les pupitres de l'amphi de la fac de droit. C'est dire si je voue un culte sans limite à ce disque.

À l'époque, je considérais Metal Gods comme ma chanson préférée du groupe. Sauf qu'entretemps, des Victim Of Changes, Desert Plains, The Sentinel ou autres I'm A Rocker sont passés par là, mais il n'empêche que de par son refrain unique et son final furieusement rentre-dedans, c'est toujours un classique. Il en est de même pour Breaking The Law ! Servi par un clip hilarant, JUDAS nous sert l'une de ses chansons les plus cultes, et même dépourvu de solo, ce titre mythique est indissociable du PRIEST. Et ce Living After Midnight, LE titre de JUDAS dansant par excellence... Parfait pour animer ses soirées. Je suis même certain que ça passerait bien en boîte.

Rapid Fire ouvre le disque sous les meilleurs hospices grâce à un riff bien rapide qui met les choses au clair. Si au départ je trouvais Grinder pesant, il me broute un peu aujourd'hui (la faute au refrain). Du coup, c'est pour moi le titre le plus faible. Plus faible que des morceaux moins connus comme You Don't Have To Be Old To Be Wise ou Steeler qui ont remonté dans mon estime. United se démarque aussi par son refrain fédérateur, et la vidéo pour la BBC qui m'a foutu une bonne dose de... rire. Et puis, une pépite que j'avais mésestimée dans le passé, mais quelle surprise que The Rage. Un reggae-metal qui comme à l'instar d'un Is There Anybody There? de SCORPIONS me fout une trique terrible, grâce à un riff et une rythmique des plus percutantes. Énorme.

Consécration assurée pour Rob, Glenn, K.K. et les autres, British Steel culminera le haut du Hit Parade britannique. JUDAS PRIEST s'assure en 1980 d'être le groupe de Heavy Metal n°1 dans le monde grâce à une ribambelle de tubes aussi inlassables que Metal Gods, Breaking The Law ou Living After Midnight. Leur album le plus culte à n'en point douter...

(Critique reprise du site NIME)