"Lorsque j'ai découvert très jeune que mon jeu impressionait les gens,je suis tombé dans le piège de la démonstration". Voila en quelques mots comment résumer ce grand monsieur du blues.
Joe Bonamassa a déjà sa place au panthéon des Bluesmen. Malgré son jeune âge (35 ans) le New Yorkais ne cesse de repousser les limites du blues. Témoin de son aura au s
ein de la communauté blues,il est depuis quelques années membre directeur de la Blues Fondation (production d'artistes et financement de matériel pour les écoles sont le quotidien de cette fondation).
Son dernier album ,Driving Towards the Daylight, est un petit bijou musical.
Explications.
Tout le monde connait les grands noms du Blues que sont les BB King,les Jimmy Page,les Hendrix ou encore les Jeff Beck, sans oublier le grand Eric Clapton?
Eh bien dans cet album nous sentons clairement l'influence de chacun dans le jeu de Mister Joe.
Armé de sa fameuse Les Paul 59 (une icone) il répand la bonne parole du blues. Avec des titres plutôt calmes (Driving Towards the Daylight) et d'autres qui penchent plutôt vers du blues Zeppelinesque (Who's Been Talking) cet album est en quelque sorte une bible musicale.
D'un point de vue purement musicale,nous savons tous que Bonamassa n'a rien à prouver à personne. Son jeu est vraiment unique. Doté d'une grande technique mais aussi d'une grande émotion. Il y a bien du Clapton en lui.
Cet album est avant tout un album mélancolique (blues oblige) et ne plaira pas forcément à tout le monde.
On peut apprécier l'enregistrement façon studio live et l'appui des synthétiseurs sur certains titres
La seule chose que l'on pourrait reprocher à cet album est sa courte durée. Et encore.
Si le blues est au plus mal en ce moment,la faute au faible niveau guitaristique des "jeunes" artistes qui préfèrent se perdre dans la médiocrité de la pop et du funk,voire pire,dans le reggae. Bonamassa porte tout le blues sur ses épaules. John Mayer pourrait être aussi concerné,mais ses déboires privés sembles plus importants que sa musique.
Force est de constater que des blancs peuvent être aussi bons (voire mêmes meilleurs) que les guitaristes noirs ("le blues c'est la musique de l'homme noir")
Et que dire des vieilles pousses? On nous rabache les oreilles avec BB King mais il ne tient plus debout. Du coté de Clapton,Beck et Page c'est silence radio.
Walküre
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le 28 août 2012

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