God Is My Bike
7.3
God Is My Bike

Album de Maïa Vidal (2011)

Un fille, des musiciens et des instruments (beaucoup) pour un long voyage passionnant

Tout d'abord je tacherais de faire cette critique en trois points, étant donné que j'ai put l'écouter de trois façon différentes, dans différentes ambiances et avec un contact différent.

Tout d'abord mon premier pas dans l'univers de Maia Vidal fût lors d'un concert-maison il y a un ans, ambiance feutré, 30 personnes, un canapé, des bancs, des chaises où des poufs pour s'installer. Dans un petit coin, un étalage d'instrument en tout genre, accordéon, guitare électrique, toy-piano, violon, clarinette, trompette, et foule d'instrument que je ne connaissais pas. L'avant concert, les discussions fusent dans le salon du proprio et Maia Vidal et Simon (j'ai malheureusement perdu son nom) rentre dans la pièce, le silence se fait. Maia habillée d'une robe blanche et des bijoux de visage sous les yeux, s'avance vers les instruments. D'une voix douce elle entame la discussion et le concert commence. on passe de chansons mélancoliques, douces à des chansons plus rythmées et du début à la fin une chose me marque, sa voix. Elle me prend au tripe, c'est maîtrisé, même quand elle joue de l'accordéon, du tambourin, du toy-piano et de la grosse caisse, tous ça en même temps (oui oui vous avez bien lu). Accompagné par Simon, qui passe de la guitare électrique à la clarinette en passant par l’auto-harpe. Et oui quand je disais qu'il y avait beaucoup d'instrument c'était pas des conneries ! Pendant ce concert je suis vraiment rentré dans son univers enfantin et mature à la fois, qui parle de ses petits problèmes d'enfant (God is my Bike) ou bien de ses phobies (Alphabet of my phobia) et pour certaines, sont reprisent de Rancid. Pour les plus sensibles, "le Tango de la femme abandonné" fera verser quelques larmes et la reprise de Brassens (pas sur l'album) "Je me suis fait tout petit" ne feras pas rougir son auteur. Enfin, "Follow me" vous donnera envie de se prendre par la main et de tous se faire des bisous !
Un live intimiste, dans un univers parallèle parfaitement construit par Maia et où tout le monde peut y rentrer.

Bien entendu après un live comme ça, je m'empresse d'écouter la version studio, l'album. Les arrangements sont très bon, une fois de plus on entre dans son univers juste en poussant une porte déjà ouverte. Moins puissant que le live ce qui parait logique mais tout aussi bon !

Et la troisième écoute date d'il y a peu, encore un concert mais pas dans une maison, cette fois c'est dans une chapelle (uniquement réservé au concert). Ambiance différente, 200 personnes, une chapelle, des lumières travaillées, des vitraux, des amplis car là se n'était plus en acoustique. La première partie se finit enfin (pas que j'ai pas aimé mais je trépignais d'impatience de voir monter sur scène Maia Vidal et Simon (dont je n'ai toujours pas le nom en tête), ainsi qu'un troisième musicien (déjà présent au début du projet de Maia Vidal). Je me dis tiens ils vont se partager les instruments, et bien quenéni ! Ils en rajoutent ! batterie complète, plus de trompette dont une en plastique, des maracasses etc... Maia se place au milieu de la scène, la hauteur de voûte la rend plus petit qu'elle ne l'est déjà mais l'attention de tout le monde est fixé sur elle. le concert se lance et là je me prend le revers de la claque que je me suis déjà mangé au premier concert, mais fois dix. C'est encore plus puissant, plus fort, encore mieux gérer (c'est possible). On se prend un vent de fraîcheur dans la tronche, sa fait du bien, sa fait pleurer, sa fait rire. c'est du pure bonheur. Quand viens "Spaces", du prochaine album, Les lumières se coupent, deux spots éclairent des boules à facette place tout en haut de la voûte, au dessus de la scène, alors des trais de lumière travers toute la salle et sa y est, on est dans l'espace. La grosse caisse nous rappelant, que l'ont est encore vivant et me fait vibrer de partout. La gestuel est calculé au millimètre près et sa reste très fluide. C'est un live travaillé mais qui ne part pas dans le trop strict.

Ce concert, cette artiste et ses musiciens resteront une de mes plus belles découvertes et un des plus beaux lives que j'ai put voir. Je vous invite à découvrir ses chansons pour le plus grand plaisir de vos tympans !
PaperboyInvader
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes découvertes de la Bouche à L'oreille

Créée

le 27 mars 2013

Critique lue 378 fois

7 j'aime

Critique lue 378 fois

7

D'autres avis sur God Is My Bike

God Is My Bike
CaoCao
9

Follow her

C'est totalement par accident que j'ai découvert Maïa Vidal. Je ne m'étais même pas demandé qui était cette fille souriante sur l'affiche de "La Maison de la radio", de Nicolas Philibert. Puis, à...

le 29 août 2013

3 j'aime

God Is My Bike
denizor
8

Critique de God Is My Bike par denizor

Impossible de résister au charme qui émane de God is My Bike. Maîa Vidal y témoigne d'une fraîcheur mélodique incomparable. Une future grande bientôt indispensable. Les biographes ont de quoi se...

le 24 nov. 2012

Du même critique

Le Monstre des abîmes
PaperboyInvader
8

Chronique du petit théâtre de la science fiction : Episode 2

"TNT !" Je sursaute, le précipite sous la table et me protège la tête. "C'est le courrier, TNT !" Je me lève, me fracasse la tête contre la table, marche sur la ceinture de ma robe de chambre et...

le 5 nov. 2013

7 j'aime

1

La Vallée de Gwangi
PaperboyInvader
6

Chronique du petit théâtre de la science fiction : Episode 1

23 Octobre 2013, Je suis assis près de la fenêtre, regardant les gens se précipiter chez eux, sous la pluie battante. Un éclair me fait sursauter et le temps de reprendre mes esprits j’entends qu'on...

le 30 oct. 2013

7 j'aime

5

God Is My Bike
PaperboyInvader
8

Un fille, des musiciens et des instruments (beaucoup) pour un long voyage passionnant

Tout d'abord je tacherais de faire cette critique en trois points, étant donné que j'ai put l'écouter de trois façon différentes, dans différentes ambiances et avec un contact différent. Tout d'abord...

le 27 mars 2013

7 j'aime