Dark Paradise.
Après plusieurs albums et EP aux fortunes diverses, dans lesquels elle développait un univers hybride, à la fois pop, R'N'B, et symphonique, "Honeymoon" semble marquer la maturité de Lana Del Rey...
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le 18 sept. 2015
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Lana Del Rey est un mystère. Elle est populaire, commerciale même, mais elle a toujours eu ce petit truc, cette aura, aussi artificielle soit-elle, qui la sortait du lot. Elle n’a jamais été l’une de ces popstars interchangeables à la Miley Cyrus, et si elle en énerve certains, elle laisse rarement indifférent.
Honeymoon, son troisième album, reste dans son univers si particulier, cette Amérique des photographies, mélancolique et faussée. Chaque chanson semble ainsi s’inscrire dans cette même atmosphère. Cordes larmoyantes, voix traînantes, Lana del Rey n’évoque pas l’amour mais l’addiction et la tristesse qui en sont effets secondaires.
On dit souvent que le troisième album est celui de la maturité, et il faut reconnaître que cette maxime s’illustre parfaitement ici, la chanteuse n’a jamais autant été elle-même. De pop-songs larmoyantes, elle passe à des épiques de six, sept minutes, moins emprunts de thèmes frivoles et de remixes idiots, on y découvre des sujets plus personnels, des sons plus émouvants. De pop-star préfabriquée, elle passe à artiste.
Créée
le 7 oct. 2015
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