Hospodi
6.6
Hospodi

Album de Batushka (2019)

[...] Bon, après, si l'on part du principe que c'est du black mélodique, ce n'est pas forcément si mauvais. Mais pas folichon non plus. Il y a quelques passages sympathiques qui parviennent parfois à attirer l'attention. Bien noyés au travers d'une bonne couche de banalités et, surtout, d'une grande linéarité. Hospodi reste coincé dans le mid-tempo sans jamais savoir le varier. La platitude. Comme le sermon du Père Armand de la messe du dimanche matin à Pétéancheloque-la-Campagne. On bulle tranquille dans les rangs du fond et l'on se réveille parfois lorsqu'on s'aperçoit que c'est le moment de se lever pour chanter la cantique 2, verset 3 et l'on repart dans nos songes, dans l'attente impatiente de la petite mousse d'après-messe avec Raymond au PMU de la Place du Marché, abandonnant madame, ses commérages avec la mère Ginette et sa préparation du repas dominical.


J'aurais presque envie d'ajouter qu'au moins 6:33 nous a montré que le gospel, au moins, c'était quand même vachement plus fun et entraînant. Mais bon, ce ne serait pas très orthodoxe. Tout ça pour dire qu'Hospodi, c'est à la fois hors-sujet et vecteur de trop de banalités pour du Batushka. Mais bon, peut-être que ces titres montreront un nouveau visage en live. Parce que ce Batushka est peut-être faux mais ce sont les vrais, apparemment, qui sont responsables du côté visuel du spectacle et qui pourront, de plus, continuer de jouer les anciens titres. Mais bon, on laisse le bénéfice du doute. Sans grande conviction toutefois.


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Margoth
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le 2 oct. 2019

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Margoth

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