Inhuman
Inhuman

Album de Swarmageddon (2020)

Avez-vous déjà eu peur d'écouter le nouveau morceau d'un de vos groupes préférés ? De se dire, "J'ai peur d'être déçu et de ne plus aimer ce groupe" ? Personnellement ça m'arrive assez régulièrement, de prendre peur à la sortie d'un nouveau skeud, de me dire : "Ce groupe que je vais ecouter dans quelque seconde va peut etre me decevoir", puis hésitez, hésitez, et encore hésitez avant d'appuyer d'un geste nonchalent sur le bouton PLAY ... C'est dans ce genre de moment ou on peux cerner nos groupes de coeurs, a cause de la peur d'etre déçu. Quand est sortit l'annonce du nouvel album de Swarmageddon, ce fut un immense plaisir, de ce dire que le groupe n'était pas mort, car comme vous le savez
malheureusement très bien, certains groupe (surtout ceux venant d'une région pas très Metal) ne sont pas très stable, et peuvent malheureusement spliter a tout moment.


L'annonce passe, et le 31 août 2020 sort le premier single du groupe : "Blood Stained Origami", monté
d'adrénaline pour le fan du groupe que je suis. J'ai attendu longtemps avant d'écouter ce nouveau titre ... Pour tout avouer j'ai meme attendu d'etre a une semaine avant la sortie de l'album pour que mon père, qui lui avait écouter le titre, me pousse a appuyer sur PLAY ... Suite au prochain épisode, et laissons place au résumé de l'épisode précédent. Swarmageddon qui c'est ? Déjà, honte a vous de ne pas connaitre, car vous ète passé a coté d'une des meilleures sorties de 2018, An Infinite Landscape, EP d'une 20aine de minute, impressionnant de par ça propreté de composition, de ces experimentations spatiales, et de ça production. Le groupe n'a donc pas chaumé, pour nous fournir une nouvel sortie, il a donc fallu 2 ans pour Swarmageddon, pour nous sortir de quoi confirmer le talent du groupe.


C'est donc le 3 octobre 2020 que sort Inhuman, et quelque changement de Lineup sont venue s'incruster dans l'enregistrement. Pauline Colombani, talentueuse dessinatrice et excellente bassiste, quitte le groupe, sans doute pour ce concentré avec son autre groupe Obsidium, qui devient de plus en plus connu. C'est donc Ludovic Boiteux qui la remplacera. Et c'est aussi Adrien Soriano, guitariste sur le premier EP qui quitte l'équipage pour être remplacer par Morgan Koch. Pour le reste, ça reste inchangé avec : Thibaud Szadel a la batterie, Guillaume Schappacher à la guitare, et Marion Volle au chant.


Pour la magnifique pochette, le groupe fit appel à Caelan Stokkermans, un dessinateur Americain extremement talentueux, qui a notamment bossé pour les covers de Within Destruction, Exocrine ou encore Spectrum of Delusion.


Dès les premières notes de l'intro "Silence", on sent instinctivement que la production a évolué, le son ce fait plus massif, et plus écrasant que sur l'EP, mais ça on y reviendra plus tard. "Silence" donc, avec ça puissance, qui nous mets directement dans le bain. Arrive ensuite l'excellent "Of A Billion Screams", en feat avec l'excellent vocaliste Trivette, qui a montré ces preuves sur l'excellent album Arisen New Era du mythique groupe de Brutal Death Français Kronos. Ce titre confirme mes dires : le son est massif, en témoigne le Breakdown à la fin du morceaux. Mais attention, Swarmageddon ne s'éloigne pas de ces racines, et nous permets toujours de nous plonger dans cet univers spatial, qui m'avait tant touché sur le premier EP.


Mais malgré tout, on sent quand même le changement. Alors qu'An Infinite Landscape nous faisait faire une ballade en vaisseau spatial, et de temps en temps, nous faisions atterrir sur une planète, sans pour autant dévoiler ces dangerosités, contrairement a Inhuman, qui lui, nous fait débarquer sur une planète inconnue, peuplé d'être maléfique, méchant, prêt a vous arrachez la colonne vertébral au premier faux mouvement. Vous comprendrez donc que ce nouvel album est plus sombre que le précédent.


Mais malgré la violence, beaucoup plus présente, les synthés, et les mélodies a deux guitares sont toujours aussi excellent, comme sur "Brave New World", et son excellente intro, ou encore "Death Traps".


Une autre énorme nouveauté apparaît, et c'est ce qui pour moi, rend l'album supérieur à l'EP : Marion Volle s'essaie a la voix claire ! Et ça, c'est un énorme changement ! Quelle fut ma surprise, lorsque j'appuyai sur PLAY pour écouter Blood Stained Origami, titre annonciateur de l'album, pour la première fois ! Et après avoir encaissé l'information, je sentis que l'album allait me plaire. Car oui, MArion Volle, dont j'avais déjà fait les éloges lors de ma chronique de l'EP, grâce a son growl, éclatant toute la concurrence française (voir même mondial), a un talent également pour la voix claire. Preuve a l'appuie le meilleur morceau de l'album : "The Fall", dont les vocaux se balance entre clair et growl. On peut aussi notifier le morceau "Death Traps", avec son growl epoustouflant, et sa voix claire qui arrive plus tard


Les riffs sont toujours aussi efficace, comme le montre la totalité des titres, tous aussi mémorable les uns que les autres. La présence de Breakdown est aussi amplifiée, Swarmageddon voulait un son plus lourd ? Quoi de plus logique que d'installer ces breakdowns, permettant d'écraser l'auditeur sous des rythmiques aussi lourde que puissante. Et la batterie ... Mon dieu la batterie ... J'ai rarement entendu une batterie aussi puissante ! Mentions a "Death Traps" et "Of A Billion Screams", qui sont les meilleurs exemples pour montrer la puissance de cette batterie. Puis, "Reanimation" ... Avec son intro manga, ces harmoniques artificielles ainsi que son excellent riff au milieux du morceau. Un des morceaux les plus structurés de l'album, aussi un des meilleures !


Puis arrive "Die And Retry", et nous sentons que la fin est proche. L'album se termine sur ces notes après 30 minutes de violence et de mélodie. Que dire de plus que... Incroyable ? L'album est d'une homogénéité rarement comparé, chaque chanson permet de changer d'univers. Si le parie de Swarmageddon était de faire un album plus violent, en ayant des parties plus douce, accentué avec ces chants claires, tout en gardant une homogénéités, alors le parie est réussie. Quel soulagement que Swarmageddon, un groupe tant cher a mon cœur, nous ponde un tel chef-d'oeuvre ! L'album tourne en boucle depuis quelques semaines, et aucun sentiment de lassement ou de dégout a force de trop
écouter le même skeud arrive, ce qui veut donc dire que cet album est un pur chef-d'oeuvre dans le monde du Death Metal. Un album que je conseille, tout autant que le reste de la discographie, et j'attends avec hâte le prochain !

J-Saez23
9
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le 29 oct. 2020

Critique lue 84 fois

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