Gauvain Sers: Le Renaud de Napster et Deezère épisode 2.

Certains diront que c'est du bashing pour du bashing et non du Bashung.
D'autres que c'est chacun ses goûts et dégoûts.
Mais bon, quand ça sent la remontée d'égouts, le tout servi par un label: "le caricaturé approuve";
Je me sens obligé de sauter à pieds joints dans cette belle flaque de brun.

Donc comment qualifier ce second opus qui sent le prépuce chauve d'un pré ado en guimauve ?
Toujours aussi fainéant dans l'écriture, le texte ressemble à celui d'un Renaud 2.0.
D'ailleurs plus zéro qui mériterait les deux poings dans sa gueule.
Oui, encore une fois certains de ses titres peuvent être mis en parallèle de ceux de celui qu'il singe,
des titres ou des paroles, le tout desservi par son absence de vocabulaire, équivalent au PIB de l'Ethiopie pour la richesse de ses rimes.
Car ouais ça frime avec sa casquette de Gavroche, mais ça travaille son texte les mains dans les poches.

Cette version ultra bobo brosse dans le sens du poil les différents représentants des causes convenues, mais ne règle pas ses différends, laisse porte clauses aux déconvenues.
C'est toujours tout rose, on frôle la cirrhose de gentillesse et autres maladresses.
Après, libre à lui vous me direz ? Mais lorsqu'on se veut la relève ou l'élève, il y a une volonté on crie partout la parenté, on peut nous pondre autre chose que cette diarrhée posée sur trois accords aussi bien arrangés que Grishka ou Igor.

Quelle idée j'eus d'attendre une évolution sur ce second album, je n'y ai trouvé que régression juvénile, un bon jus de sébum.
Vivement le prochain album...
En attendant oubliez le.