Critique d'un jeune con.

A part Joe le Taxi, je connais peu de chansons de Vanessa Paradis. C'est l'engouement médiatique et de SC autour de l'album qui m'a mené à lui. La présence de Biolay présageait d'un style qui pourrait me plaire.
Mais dès la jaquette, je suis freiné dans mon élan. Je suis face à un dessin de type "album de Mika".

Les quatre premières musiques me laissent de marbre. La tournure "pop" de chanson "Love song" me donne presque envie de stopper l'écoute. Dans le même canon calibré radio, la dernière du premier CD : "Tu vois c' que je vois".
Les chansons "Prends garde à moi" et Tu pars comme on revient" ne sont pas mauvaises, mais j'ai l'impression que Vanessa est à contre-temps, que l'instrumentale la dessert. La voix et les paroles se perdent dans de mauvais effets studios.
La petite escapade en anglais m'ennuie profondément. Les paroles sont plates "The dark is coming" pour une chanson d'amour, je sêche. "Rocking chair" me fait le même effet, bien que le petit arrangement jazzy correspond plus à mes goûts et n'étouffe pas autant la voix fluette de la frêle blonde.
"Station quatre septembre" exploite enfin, la voix de Paradis. Une simple guitare, quelques arrangements mais pas plus. De quoi vraiment croire à une histoire d'amour à la sortie du métro.

La face B, recommence sur le même faux rythme. Le rempart brille par ses paroles mais toujours ce sentiment fade. "Mi amor" introduit un peu de fraicheur dans l'album, mais on retombe de suite dans la niaiserie pseudo-indie tout de suite après. L'anglais me convint definitivement pas sur cet album ( à la rigueur "Doorway"). Je préfère clairement la balade en espagnol "Tu si na casa Grande".
"Etre celle" avec Biolay est la plus grosse déception. Les paroles : "Etre celle qui boit le ciel". Mon dieu ! Pour moi, c'est "boire la tasse".
"La chanson des vieux cons" et les "Roses Roses" sont mignonnes, mais je ne ressens pas grande émotion.

Bref, c'est un album fade et inégal. Il me semble que la voix de Paradis s'adapte simplement aux compositions minimalistes. Enfin, c'est l'avis d'un jeune con.