Cet avis fait partie intégrante de ma critique (du même nom) sur le film OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire, réalisé par Nicolas Bedos et sorti 11 ans après OSS 117 : Rio ne répond plus, de Michel Hazanavicius.



La BO composée par Anne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos



Les BO des deux premiers films, composées par Ludovic Bource, étaient très réussies. Défi réussi pour Anne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos.


L'inspiration principale vient bien entendu des James Bond des années 80 période Roger Moore, notamment la BO de Bill Conti (Rien que pour vos yeux, 1981). Le morceau La panne [1] ressemble fortement au thème Take me Home [2] de Rien que pour vos yeux). Mais aussi John Williams pour l'esprit Indiana Jones, Claude Bolling (Le Magnifique, 1973) ou encore John Barry pour (toujours) l'esprit bondien (le morceau Micheline [3] ressemble très étrangement au thème du film Dangereusement Vôtre [4], autre opus de James Bond sorti en 1985).


Toutes ces références s'entremêlent donc. Le Magnifique où Jean-Paul Belmondo campe un agent secret fantasmé à la James Bond ; Indiana Jones est basé sur plusieurs œuvres : James Bond, L'Homme de Rio (ce dernier étant une libre adaptation de Tintin, avec encore une fois Jean-Paul Belmondo, qui plus est, "mentor" de Jean Dujardin).


La chanson du générique


Le générique et chanson de début "From Africa with Love" [5] encapsule une bonne partie des points positifs et négatifs de ce OSS 117 - Alerte rouge en Afrique noire.
Si celui-ci est réussi et rend bien hommage aux films de James Bond (titre rappelant From Russia with Love) avec une voix à la Shirley Bassey (et/ou Tina Turner) et une chanson à la Goldfinger ou For Your Eyes Only , je note certaines choses qui peuvent déranger.


L'intention, l'idée générale est là, mais pas aussi précise, la preuve donc, avec ce générique.
Si l'idée était d'être totalement raccord avec les années 80, le générique aurait dû être plus "sobre" et artisanale, comme ceux réalisés par Maurice Binder (voir les génériques des James Bond des années 80).


Suite de la critique ici.

CorentinG
7
Écrit par

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le 9 août 2021

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