Les gros font plaisir à voir, surtout lorsqu'ils n'ont aucune retenue. Ils nous vengent de nos propres inhibitions et même s'ils finissent par nous fatiguer à force de trop gueuler, roter et péter, on ne devrait pas leur reprocher leur boulimie. A nous de nous y faire, parce que ce "trop" nous change de ces "pas assez" ou, pire, de ces "juste ce qu'il faut" que les maigres nous distillent à longueur d'année. Ce "Teenager of the Year" nous fera mal à la tête et au foie. Tant mieux ! [Critique écrite en 1994]

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le 6 juin 2014

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Eric BBYoda

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