The Aftermath
The Aftermath

Album de Blackened (2018)

[...] Malgré la référence Metallica, il faudra davantage aller fouiner du côté de Demolition Hammer dans les influences de Blackened. Tout en n'oubliant pas pour autant que la France est européenne puisque la sauce se voit relevée d'une bonne grosse lichette d'Holy Moses (« Empowered » tout particulièrement où l'on attendrait presque Sabina Classen débarquer). The Aftermath ne paraîtra certainement pas très original pour les vieux thrasheux aux vestes patchées usées depuis les années 80 mais on reconnaîtra que les modèles sont tellement peu courants dans l'underground actuel – dont beaucoup jouent la carte de la sécurité en lorgnant vers le Big Four ou Kreator que l'EP a comme un petit goût de vieille vignasse rafraîchissante. Qui tabasse bien les culs comme il se doit tant ce premier EP est taillé pour la scène grâce à une bonne utilisation des alternances rythmiques qui n'oublient pas de donner dans le groovy afin de bien mettre en valeur les phases de moshpits comme il se doit (« Dead End », « The Dark Side » et son côté très coreux). The Aftermath nous dévoile également un groupe pas complètement manchot qui sait jouer sur quelques nuances de jeu apportant des effets bienvenus, notamment sur sa section rythmique. Le tout, sans trop en faire, histoire d'apporter le minimum de variété syndical sans que ça n'entache sur l'efficacité immédiate dont tout l'EP jouit.


Solide, bien ficelé, The Aftermath n'ira sans doute pas porter la flamme olympique en début de file. Mais cette première torche d'une demi-heure que nous offre Blackened a de quoi bien foutre le feu parmi les foules. Et les Parisiens peuvent bien se le permettre : on est les champions après tout !


La critique entière figure sur Core And Co, n'hésitez pas à aller y faire un tour !

Margoth
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Chroniqués sur Core And Co

Créée

le 6 févr. 2019

Critique lue 34 fois

Margoth

Écrit par

Critique lue 34 fois

Du même critique

Angel Dust
Margoth
10

Un ange de poussière magistral

[...] Et tu vois, lecteur, même si parler de ça me tenait à cœur, tu ne peux pas savoir, là, devant mon traitement de texte, comment je me retrouve très conne. J’ai tellement envie d’en parler que je...

le 3 août 2012

16 j'aime

7

Knightriders
Margoth
8

Le Peter Pan de Romero

Présenté aux Utopiales comme une rareté, Knightriders fleure bon le moment privilégié où la chaleur n’a d’égal que le goût assurément bon des spectateurs présents. Et quel moment mes aïeux ...

le 25 nov. 2012

9 j'aime

Final Fantasy VII: Remake
Margoth
9

Nostalgie nouvelle

Aux termes de soixante-dix à quatre vingts heures de jeu, difficile de ne pas sortir de cette aventure indemne. Fruit de plusieurs années de travail intensif, Final Fantasy VII Remake est le résultat...

le 23 avr. 2020

7 j'aime