Découvrir "the body the blood the machine" après son successeur, l'ébouriffant "now we can see" joue forcément en sa défaveur tant il semble constituer un brouillon du chef d'oeuvre à venir : pas encore de mélodies lumineuses pour éclaircir l'épais brouet punk-folk de Hutch Harris, une rage qui n'a pas encore été ré-équilibrée par une vision plus intime, plus introspective comme ce sera le cas 3 ans plus tard. Il est néanmoins injuste de ne pas juger "the body…" à l'aune de ses propres qualités - immenses : voilà une musique indomptable, souvent même féroce, jouée par des artistes concernés par l'état du monde, une musique qui nous aide à nous sentir vivants. Vivants et debout.

EricDebarnot
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le 15 juil. 2013

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Eric BBYoda

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