historique
On dit de ce live qu'il fut sans doute l'album le plus piraté au monde ,enregistré en Mai 1966 a Manchester et non pas au Royal Albert Hall de Londres comme l'indique faussement la pochette...
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le 24 oct. 2016
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Un p*tain d'album, un p*tain de moment
1966, fin de la tournée mondiale de Dylan. Blonde on Blonde n'est pas encore sortit. Bringing it all back home et Higway 61 Revisited si. L'ouragan du Minnesota fait régner sa loi et emmerde ses fans folk. Marre d'être le faire valoir et l'étendard de bobos New-Yorkais, de rester le "folksinger du Greenwhich Village", "le petit copain de Joan Baez", "l'enfant spirituel/le type qui a plagié Van Ronk". Certes c'est lui le patron, mais il est enchaîné, un patron ça doit être libre non? En haut de la pyramide, libre de ses choix, de sa vie, peu importe ce qu'en pense les sujets. C'est pas avec une petite guitare sèche et un harmonica qu'on va rivaliser avec les Beatles, ou pour rester en Amérique, avec les Beach Boys ou Elvis. Faut passer au-dessus de l'image du ptit jeune qui va chanter ses protest songs aux côtés de MLK, avec la madone.
Avancer, électriser le son, pimenter les paroles, laisser libre cours à la poésie et aux mots. Donc, la trilogie rock envoie valser l'ancien Mr Zimmerman, laisse libre cours à Dylan. L'alter égo, le personnage charismatique, parfois arrogant, et surtout libre.
On connaît la suite, un coup de batterie qui pousse mémé dans les orties, l'éternité et le trône du patron sont atteints.
Pour promouvoir ce virage complet, une tournée, longue, avec des ptits jeunes, The Hawks. Mélodieux, puissants et crades. Ah! Quel plaisir.
Les fans de folk sont consternés, Ah! Quel plaisir.
Joan Baez dans le rétro, le fiévreux et brumeux Greenwich Village aussi. Ah! Quel plaisir.
Cet album renferme les élucubrations de Dylan et the Hawks lors de l'un des derniers concerts d leur tournée, le 17 mai 1966 au Royal Albert Hall de Londres.
Le début est sympathique, plusieurs chansons avec Bob seul à la guitare, pas de chansons époque Zimmerman, mais on sent que ça grouille. Tout peut exploser, autant dans la salle que sur scène. Et là. Le groupe rejoint son front man et la magie opère. L'énergie est pure, l'alchimie aussi, c'est un peu le bordel, c'est brut. "Just like Tom thumb's blues"; "Leopard-Skin Pillbox Hat".
Mais je ne suis pas là pour ça, les 2 dernières chansons du set sont les seuls m'intéressant réellement.
Ballad of a thin man
Les premières notes au piano, la guitare plaintives. Un immense morceau égal de Like a rolling stone dans ce qu'il a d'obscur, de fort, d'inclassable. Dylan hurle, il fait comprendre à son public que personne ne le prendra pour un con, pas comme son 'Mr Jones'.
Le son est lourd, la base rythmique de The Hawks vibre et semble indéboulonnable.
Et là
"JUDAS!"
"I don't believe you...you're a liaaaar...PLAY IT FUCKING LOUD!"
*énorme coup de batterie
*somptueuses notes de piano
*guitares frénétiques, bordéliques
"Once upon a time [...] DIDN'T YOUUUUUU"
L'expérience, l'attitude, la musique. C'est un moment ahurissant. Peut-être le plus rock, le plus sauvage. Pas besoin de distorsions, de solos interminables.
Bob dans tous ses états
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Créée
le 2 déc. 2022
Critique lue 4 fois
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le 24 oct. 2016
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