Aujourd’hui, j’ai comme une envie de vous parler de musique, allez savoir pourquoi. A ma décharge, vous avouerez que cela fait un petit moment que je ne l’avais pas fait. En plus, ce n’est pas vraiment la matière qui manque pour le faire donc autant en profiter. La dernière fois, je n’avais pas été cherché trop loin étant donné que j’étais restée dans les terres françaises afin de faire ma petite découverte. Eh bien, on ne va pas dire que j’ai fait beaucoup plus exotique pour cette fois puisque cela reste aussi français que le précédent. D’ailleurs, le disque du jour faisait même parti de la même fournée et marquait aussi pour moi l’étiquetage « Attention, découverte, non dénué de risques de détestation ». J’avoue qu’au moment de la commande, ce petit The Great Southern Darkness de Glorior Belli animait bien plus de feeling dans ma petite caboche que son compatriote Minushuman.

En même temps, vu les promesses que j’avais cru voir au détour d’une chronique qui ne tarissait pas d’éloges à son sujet, il faut admettre qu’il y avait de quoi être curieux. Mélanger la froideur du black metal avec la moiteur du stoner, il fallait vraiment que les protagonistes de la bande aient une sacré paire de couilles tant les deux atmosphères développées dans les deux styles sus-cités sont paradoxales. Surtout pour un groupe qui se revendiquait on ne peut plus « trve » – oui, avec un V et non un U, c’est ça l’esprit black metal – dans leur démarche lors de leurs premières offrandes. D’un côté, je regrette un peu d’avoir loupé la sortie de leur opus précédent, Meet Us At The Southern Sign (2009), marquant le virage de Glorior Belli dans l’innovation tant les réactions des fidèles ont dû être priceless à observer. [...]
Margoth
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le 29 juil. 2012

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le 29 juil. 2012

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