Comme au premier jour...

Ecouter Prefab Sprout en 2001, c'est tout-à-fait la madeleine de Proust, en un peu coupable quand même, en plus d'être délicieux. Le concept album largement décalé (un prolo anglais du nord qui se rêve en cow-boy !), la production exagéremment confortable de Tony Visconti (des réminiscences de... Dire Straits !!), l'absence béante de la voix éthérée de Wendy (virée de la vie et donc de la musique de Paddy !!!), trois très bonnes raisons de fuir ce "Gunman". Mais, non ! Voilà d'un coup toutes les années abolies, et Prefab Sprout envahit votre vie, addictif et un peu écoeurant, tout comme au premier jour. [Critique écrite en 2001]