[...] Cet opus nommé The Stench From The Swelling (A True Story) – dont j’enlèverais la dernière partie entre parenthèses par souci de flemme et confort littéraire à partir de maintenant – est définitivement un bien beau cadeau. Car il faut savoir que la genèse du projet part tout d’abord d’un EP téléchargeable de trois titres, entièrement gratuit le premier mois de sa sortie en 2012. L’album en question n’en est pas moins que sa version physique modèle amélioré et généreux avec pas moins de quatre nouveaux titres au compteur en compagnie des trois titres préalables qui se sont vus offerts un tout nouveau mixage par rapport à son homologue numérique. En lieu et place d’un simple EP, on se retrouve donc face à un véritable album : y a pas dire les gars, vous devez quand même faire de supers Pères Noël dans vos maisonnées si vous agissez de la même manière dans votre vie personnelle que dans votre carrière artistique. Même si bon, on en conviendra en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on en aurait bien repris une lichette supplémentaire tant les sept titres s’enchaînent bien trop vite. A peine a-t-on le temps de tourner le dos à sa platine que c’est déjà fini.

Tout du moins, c’est l’impression que l’ensemble donne tant on ne voit pas le temps passer au travers de ces titres inspirés, d’une cohérence sans pareil malgré les défrichages divers de styles intervenant à la fois sur le total et au cours d’un même morceau et d’une efficacité telle que même ta mère se verrait bien obligée à un moment ou à un autre à se déboîter la nuque. Parce qu’au final, The Stench From The Swelling se révèle une grande pépite qui a tout pour lui et lui attirera les bonnes grâces d’un public sensible aux musiques multi-étiquettes décomplexées. Et il ne serait pas étonnant que beaucoup en vienne à le considérer comme une pierre angulaire de sa collection, ce neck plus ultra qui fera partie du top des albums fétiches. Car en plus d’inciter à du « Play Again » immédiat dès la fin des hostilités, notamment à cause de cet arrière-goût de trop peu inhérent aux grands albums, faisant office d’une véritable spirale infernale dont on ne sait pas trop comment se défaire, c’est aussi une galette sur laquelle on reviendra régulièrement avec grand plaisir. Et même s’il est peut-être un peu tôt pour le dire, je pense que j’en ferais le même constat dans dix ans quand je devrais faire le deuil de mon exemplaire qui aura rendu l’âme à force d’être passé au laser jusqu’à épuisement. [...]

La chronique entière figure sur mon blog, n'hésitez pas à aller y faire un tour !
Margoth
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste CDthèque - Y-Z-0-9

Créée

le 24 mars 2014

Critique lue 222 fois

1 j'aime

1 commentaire

Margoth

Écrit par

Critique lue 222 fois

1
1

D'autres avis sur The Stench From the Swelling (A True Story)

The Stench From the Swelling (A True Story)
CyrilGlaume
10

https://www.coreandco.fr/chroniques/arno-strobl-633-the-stench-from-the-swelling-a-true-story-3850.h

Si on reste à l’affût – et notamment si l'on garde l'un de ses radars braqué sur l'Australie –, on peut, c'est vrai, tomber à intervalles réguliers sur de sympathiques petites pépites de metal barré...

le 28 mars 2021

Du même critique

Angel Dust
Margoth
10

Un ange de poussière magistral

[...] Et tu vois, lecteur, même si parler de ça me tenait à cœur, tu ne peux pas savoir, là, devant mon traitement de texte, comment je me retrouve très conne. J’ai tellement envie d’en parler que je...

le 3 août 2012

16 j'aime

7

Knightriders
Margoth
8

Le Peter Pan de Romero

Présenté aux Utopiales comme une rareté, Knightriders fleure bon le moment privilégié où la chaleur n’a d’égal que le goût assurément bon des spectateurs présents. Et quel moment mes aïeux ...

le 25 nov. 2012

9 j'aime

Final Fantasy VII: Remake
Margoth
9

Nostalgie nouvelle

Aux termes de soixante-dix à quatre vingts heures de jeu, difficile de ne pas sortir de cette aventure indemne. Fruit de plusieurs années de travail intensif, Final Fantasy VII Remake est le résultat...

le 23 avr. 2020

7 j'aime