en 2008 paraissait "Hymn for a dark horse", l'occasion de se délectait d'un trio folk pas tout à fait comme les autres. L'attente n'a pas été trop longue avec un deuxième album enchanteur. Avec "upper air", l'ambiance est peut-être plus apaisée et plus calme que sur le précédent opus. La voix de Phil Moore, sorte de Jeff Buckley des champs, est toujours parfaite ou presque. Derrière son côté bastringue, les chansons du groupe revêtent une beauté quasi mystique ("Beneath the star", "Chimes"). Le groupe fait peut-être ici encore plus confiance à ses qualités naturelles et à des mélodies qui derrière leur apparente rusticité, se découvrent une profondeur insoupçonnée et des trésors d'émotion.
Sur leur premier album, Bowerbirds se distinguait par l'emploi d'un accordéon et se positionnait comme un Beirut intime ; ce qui est toujours le cas même si le recours à l'instrument parait moins systématique. Bowerbirds manie l'art de la tempérance à la perfection et semble utiliser une palette musicale large avec juste ce qu'il faut pour qu'un morceau vous transperce. Un deuxième Bowerbirds...Chouette nouvelle !