« It’s great to be a rock and roll star » a beau claironné Scott Mc Cloud, le combo de New York ne fera jamais la hune des magazines. L’expérience avec Geffen a tourné court, par l’éviction du groupe qui n’avait vendu que 100.000 exemplaires de « Freakonica » (Que voulez-vous dans le monde des majors, les objectifs ne sont pas les mêmes). Les Girls against Boys ont le mérite d’être toujours là. Et rien que pour ça, cela ressemble déjà à une victoire. Ils retrouvent même avec ce nouvel album leur alter ego producteur aux manettes, Ted Niceley. Pour le groupe , pas question de changer d’un iota sa formule magique, une deuxième basse qui apporte une densité accrue à l’habituel guitare-basse-batterie. Derrière ces rythmiques brutes de décoffrage et ce mur du son, il y a toujours des gimmicks ou des mélodies propres à prendre de l’altitude, comme autant de clairières au milieu d’une forêt touffue. Et même si certains nouveaux titres en rappellent des anciens, qu’importe, on ne change pas une équipe qui gagne. Donc prévenez vos amis et voisins, Girls against Boys est de retour et ce nouvel album est, comme les précédents, impeccable.

denizor
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de 2002

Créée

le 31 août 2015

Critique lue 53 fois

denizor

Écrit par

Critique lue 53 fois

Du même critique

Oiseaux-Tempête
denizor
8

Critique de Oiseaux-Tempête par denizor

Le monde appartient aux ambitieux et Oiseaux-Tempête ne nous propose pas un simple voyage post-rock mais une véritable Odyssée dans une musique qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Album après...

le 10 janv. 2014

13 j'aime

Pain Is Beauty
denizor
8

Critique de Pain Is Beauty par denizor

Il est amusant de voir la promo de Chelsea Wolfe ramer pour définir la musique de la demoiselle : « drone-metal-art-folk » tel est le genre-valise utilisé pour catégoriser la musique de l’Américaine...

le 28 oct. 2013

12 j'aime

After My Death
denizor
7

Psyché adolescente et autopsie d'une société

Samaria ou Poetry, le cinéma sud-coréen est hanté par les suicidées adolescentes. Nouvelle pierre à cet édifice mortifère, voici After my death, premier film de Kim Ui-Seok. Glaçant. Kyung-min, une...

le 19 nov. 2018

11 j'aime