Le Dernier Souffle

Traitant de l'esclavage et de l'oppression , "African Portraits" décrit l'histoire mouvementée des afro-américains (Et des caraïbéens -West Indies , il ne faudrait pas l'oublier non plus -mais bon là en l'occurrence il s'agit du retraçage de l'histoire de l'esclavage en Amérique et des contributions de la culture noire à la musique américaine ...OK-comme le ferais George Kennedy au premier film de Michael Cimino "Le Canardeur"- Thunderbolt and Lightfoot ... ) jusqu'à la nouvelle confiance sous forme d'œuvre lyrique dramatique représentée sans mise en scène ,ni costume , ni décors, et qui se décrit en deux parties . Cette histoire conçut est faite de passion savamment observée d'un enregistrement passionnant par le Chicago symphony orchestra , des chœurs , ainsi que des chanteurs de gospel et d'opéra , qui seront les grands protagonistes de cet enregistrement . Cette œuvre se dirige en deux parties : musicalement et substantiellement en un voyage sur le continent africain (1°partie) puis dans l'ouest du XVe siècle aux états unis actuel(2°partie) ... similaire à "Roots" d'Alex Haley mais aussi dans sa forme spirituel à cet album de 1974 intitulé John Betsch Society "Earth Blossom" (https://www.senscritique.com/album/Earth_Blossom/12886136) .L'idylle africaine représente les chants mandingue et la kora en forme d'harpe , s'achevant brusquement avec l'arrivée des négriers .

En composant cette œuvre , Peterson était inspiré de diverses sources , allants des "spirituals" qu'il écoutait alors qu'il travaillait dans les champs de coton du Texas aux chants tambours du peuple Masai au Texas (notons que l'animal ..euh .. Hannibal est né en 1948 justement au Texas).

Il a vécu dans un pays d'Afrique (j'ignore lequel !)...

Le baryton David Van Abbema joue le rôle du capitaine sectaire qui est à la fois écœuré par cette boucherie et en même temps en fait profit . Il y a de l'illustration dramatique (dans un style opéra) alternent avec des passages vocaux et une utilisation orchestrale. Les percussions et les chants africains mènent au gospel et au delta blues . Et c'est ainsi que cette œuvre devint le couronnement de la carrière d'Hannibal Marvin Peterson :

Barytons – David Van Abbema (pistes: 2, 3, 4, 5), Theodore Jones (piste: 5)

Basse – Le quasi utilisable Cecil McBee (piste: 9)

Chorale – The Morgan State University Choir

Chœurs – Doris Ward Worskshop Chorale, Kennedy-King College Community Chorus

Directeur musical – Daniel Barenboim

Batteries – Cecil Brooks III (piste: 9), Enoch Williamson (pistess: 2,10), Mesha'ch Silas (piste: 2,10), Paul Cotton (piste: 2,10)

Kora – Alhaji "Papa" Bunka Susso (pistes: 1, 3, 11, 13)

Orchestration – Chicago Symphony Orchestra

Piano – Ron Burton (pistes: 9)

Soprano Vocals [Boy] – Brian Smith (53) (pistes: 4)

Tenor (Voix) – Barton Green (pistes: 2, 3, 4)

Trompette – (en général , je ne précise jamais au crédit le nom de l'intéressé, mais la , ça me semblait important de le souligner à ce passage là) Hannibal Lokumbe (piste: 9)

Vocaux – (idem pour les chœurs et chanteurs , mais le "concept" de cet album est justement là ... Ça aurait été bateau "Delphine"- de ne pas le mentionner) David "Honeyboy" Edwards (pistes: 8), Jevetta Steele (pistes: 6, 7) .

L'avant dernier album studio de Peterson date de 1994 , et n'est toujours pas disponible sur SC . il s'intitule " One With The Wind" , il a été enregistré en septembre 1993 .