C'est pas mal, mais rien qui puisse justifier les qualificatifs ronflants de "génie", "truc le plus intéressant du Métalle pas croyable". Une relecture sur-compressée de l' "avant-garde Black Metal" norvégien du tournant des années 2000, Dødheimsgard en tête, avec une louche du "Death Design" de Diabolical Masquerade, et même une pincée de Heilung. En n'oubliant pas Carnival in Coal et CNK bien évidemment.
Bref, c'est bien calibré pour percer le plafond de verre qui mène à l'argent public de France télévisions/Arte et du ministère de la culture, et toute la petite clique des poudrés et des gommeux parisiens de s'engouffrer dans le sillage de la comète, pressés d'en croquer, et parce que Gojira est trop lent. Igorrr est bien blanc mais donne le change en restant édulcoré et propre, même pas un petit lien avec Peste Noire à se mettre sous la dent.
Le groupe n'est pas du tout responsable de cette situation, il est juste un gros pot de miel entouré de mouches à merde.