Her ARTPOP could mean anything !

A la fin de l'exploitation de son album Born This Way, la jeune star parlait de son prochaine album comme d'un projet multimédia, plus fun et plus léger. Qu'en est t-il ?

L'album s'ouvre avec -Aura-. La chanson est clairement une invitation à chercher plus loin que le bout de son nez:

'Veux-tu me voir nue, mon amour ?
Veux tu jeter un coup d’œil sous la couverture ?
Veux tu voir la fille qui vit derrière l'aura, derrière les rideaux, derrière la burqa ?"

En ouverture la Lady nous invites à voir la personne qui se cache derrière le personnage.

Avec -DWUW-, Gaga tape là ou il faut, un duo léger à double sens. Sa voix est sublimement mise en valeur et est en parfaite harmonie avec celle de R.Kelly. Mais le petit coup de maître est de laisser penser qu'elle parle de "cul" alors qu'en faite elle pointe du doigts les médias et les critiques en général.

"Faites ce que vous voulez de moi, ce que vous voulez de mon corps, mais vous n'aurais pas mon esprits, je ne suis pas désolé."

Puis vient -ARTPOP.- C'est l'un des titres les plus expérimentales de l'album, un son aérien qui les yeux fermés nous transporte dans une autre dimensions. La voix double mets encore plus en avant les paroles de la chansons.

"Un hybride peut résister à ces choses [...] Nous pourrions, nous pourrions ne faire qu'un, mon ARTPOP pourrait signifier n'importe quoi"

Lady Gaga encore une fois fait référence à la dualité, la popstar et l'humaine en dessous .

Avec la ballade -Dope-, gaga se dévoile complètement, derrière son piano les perruques et les talons haut laisse place à Stefanie Germanotta. Sa voix tremble, les larmes coules, la respiration est saccadé.

- Elle y parle de ses problèmes de drogue. La pochette de la chason, que beaucoup de gens ont rapporté à Michael Jackson pose la question du harcèlement de l’artiste, pourquoi harcèle-t-on l’artiste jusqu’à la fin ?
Elle dira qu’elle sourit sur la pochette, en ce moment brut (de « nudité »), avec les cicatrices sur les jambes et les hématomes sur son corps… « Ce n’est pas masculin, ce n’est pas féminin, ce n’est même pas humain, c’est juste le showbiz, et c’est terrifiant. »

Vienne ensuite -Gypsy- et -Applause-. Deux chansons purement Gagaesque, sans oublier -Venus-, deuxième piste de l'album. Avec Gypsy, sa voix explose, c'est bien plus qu'un produit, c'est une chanteuse et elle souhaite le montrer. Avec Applause la théâtralité est de mise avec ses couplets saccadés qui en ont déroutés plus d'un.

Au final ARTPOP est un bon album, décousu mais bon. Il aurait gagné à être moins fournis. 8-9 chansons auraient suffit, les autres auraient pu finir en bonus, sur l'application par exemple. Au final, les médias s'acharnent et s'entête à descendre une artiste qui se creuse la cervelle.