Il y a des groupes qui, sur le papier, ne font pas envie. Prenez Beast in Black: si je vous dis que leur premier album, Berserker, ressemble à un croisement très eighties entre Iron Maiden et Europe, avec des bouts de dance-music dedans, il y a toutes les chances que vous me jetiez des objets lourds à la tête. Eh bien vous auriez tort.
Beast in Black est une formation finlandaise, mais avec un chanteur grec et un bassiste hongrois. Leur musique, comme indiquée, mélange les galopades maidenesques et le hard-FM à la Europe, avec ses claviers ultratypés, à la sauce power-metal moderne et avec des bouts électro dedans. Perso, j’appelle ça du power-FM.
Il y a peu de déchet sur ce Berserker; il y a surtout une blinde de titres impressionnants, comme l’ultra-classique “Beast in Black” qui ouvre l’album, “Blind and Frozen”, “Eternal Fire” (ou “voici ce qu’aurait dû être ‘The Final Countdown'”) ou “End of the World”. On peut chouiner sur l’utilité de la ballade finale, mais c’est mineur.
Berserker date de 2017, mais Beast in Black nous a promis un nouvel album (et une tournée à suivre) début 2019. En attendant, on peut déjà se jeter sur celui-ci, monter le son jusqu’à faire trembler les murs et faire du stage-diving depuis le canapé du salon. J’ai presque envie de piquer une des perruques de ma dame pour faire des moulinets de tête, c’est dire.
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