Ce 3e volume consacré au rock californien au sens large nous conduit cette fois-ci de Los Angeles jusqu’à Miami (bonne idée). Ce genre musical longtemps dénigré d’ailleurs ne connaît pas de frontières, et dépasse même les frontières états-uniennes : de nombreux groupes japonais rendent hommage au soft rock, alors qu’en France, un artiste comme Geyster (alias Gaël Benyamin) fait depuis pas mal d’années un fabuleux travail de réinvention de tout cet héritage du « son Calif’ » ! Et justement Geyster nous chante « Highway to the sun » sur le CD 3 ! Même si ce genre a connu son heure de gloire sur une période limitée (milieu des années 70-milieu des années 80), il reste parfaitement d’actualité, il n’y a pas ici de nostalgie, ces morceaux n'ont pas pris une ride et s’écoutent avec un grand bonheur. Les mélodies, le travail sur le son des ingénieurs et producteurs pour en faire des bijoux hyper agréables à écouter et des musiciens de très haut niveau, voilà quelques-uns des éléments qui expliquent l’intemporalité de cette musique : sur beaucoup de morceaux, ce sont par exemple pas mal des musiciens de Toto qu’on retrouve, dont Steve Lukather, pas franchement un manchot !!! Toto qui est d’ailleurs présent sur le CD 2 avec Waiting for your love. Hall & Oates (un duo que j’adore, « She’s gone » me donne des frissons à chaque fois), Al Jarreau, Larry Carlton (quel guitariste !), Foreigner, Christopher Cross ou Michael McDonald sont quelques-uns des artistes masculins qu’on peut écouter ici. Et si elles étaient assez peu nombreuses dans le volume 2, les chanteuses le sont bien plus ici (heureusement) : Judy Collins, Bette Midler, Carly Simon, Patti Austin, Nicolette Larson, Chaka Khan illuminent ce 3e volume de leur talent. Pour vous envoler vers le sud des Etats-Unis, et pas uniquement pour la Californie cette fois-ci, cette compilation est faite pour vous ! Montez le volume de la chaîne ou de l’autoradio et imaginez-vous longeant l’océan dans une décapotable, sur la mythique Pacific Coast Highway, pas désagréable, tiens !

JOE-ROBERTS
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le 9 févr. 2025

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