Force d'évocation

Lorien Testard, inconnu au bataillon, même encore aujourd'hui de Wikipedia, nous a ici sorti une bande originale puissante, référencée et créative.

Une fois n'est pas coutume, je commente une bande originale de jeu. Mais il faut reconnaître qu'elle a cartonné. Et c'est ça qui m'a interpelé. On dit souvent que l'investissement jeux video est grossièrement désormais l'équivalent d'un film. Mais peu de soundtrack sortent complètement du lot. Certes, Marios bros, certes Sonic (oui, je viens des années 80), certes Final Fantasy. Je joue un peu beaucoup suivant les dates. Mais aucun jeu ne m'a autant dit : les gars, c'est du John Williams, c'est du Danny Elfman. Ca n'est peut-être pas encore ça, mais l'ambition est là.

Dur de savoir à ce stade, comment bosse Lorien Testard. Difficile également de savoir comment bosse sa chanteuse, créditée à la composition également, Alice Duport-Percier, mais il y a parfois des morceaux typiquements modernes, à base de synthé ou PC, sans doute, et on part également d'autres fois dans du pur symphonique. Mais pas que. Plein d'autres ambiances sont proposées.

La force de cet album (trop long, il fait 8 heures), c'est sa capacité à proposer plein d'ambiances. On peut se trouver sur une ambiance symphonie japonaise, parfois au pied de la tour eiffel, avec cet accordéon typique. Et on peut également se retrouver dans un Marvel ou dans un film d'action 80's.

Mais alors pourquoi que 7/10 ? C'est trop long. 8 heures, ça ne peut que diluer l'impression de qualité. Et pourtant, la génération zapping, je suis prêt à la dénoncer. Mais 8 heures, quand même !