Programme du week-end peinture.

Samedi :

J'enfile donc mon blanc ( la tenue pas le vin ), je prépare mes pinceaux et pour m'accompagner je décide de mettre un peu de musique.

Je fouille dans ma collection de CD, tiens Gainsbourg, je ne l'ai pas écouté depuis longtemps.
Double compact Disc, 42 titres, plus de 2 heures de musique de 1958 a 1987.

Les chansons démarrent avec la voix grave de Gainsbourg nous parlant d'un type qui fait des petits trous pendant que moi je m'efforce de boucher les trous du mur que je dois peindre.

Des les premières notes je frémis je sens que je vais adorer replonger dans l'univers de Lucien.

A présent c'est "l'eau à la bouche" (je salive de plaisir ) la chanson de Prévert" (un bijou) et ma petite chouchoute "La Javanaise".
J'adore, je chante à tu tête " nous nous aimions, le temps d'uneeeee chansoooonnnnn" que du bonheur.

C'est alors qu'arrive " couleur café " me voilà partie à me dandiner sur mon escabeau
"si tu fais comme le café
Rien qu'à m'énerver
Rien qu'à m'exciter
Ce soir la nuit sera blanche
Couleurrr café, que j'aime ta couleurrrrr café "
Chier j'ai fichu de la peinture partout à force de me trémousser comme ça rhaaaa, sans compter le risque de chute.

Bon le calme revient avec "initiales B.B." Et "Bonnie and Clyde" les amants terribles.

Mais voici qu'arrive l'année 1969 et la je sens que je vais avoir du mal à me concentrer, je me dépêche donc de dégager les angles et surtout de rechampir ; travail hautement délicat si l'on ne veut pas déborder sur le plafond.

Le florilège débute avec "je t'aime moi non plus" et les soupirs de Jane Birkin, vient ensuite "sous le soleil exactement" et la température monte de quelques degrés puis l'inévitable "69 année érotique" et pour finir "les sucettes".

Il fait un peu chaud dans cette pièce, c'est normal je suis en hauteur et il paraît que c'est physique, la chaleur monte,

Et bah voilà, j'ai débordé pfffffff.

Bon, après une petit verre d'eau pour me désaltérer, je retourne à mon labeur au doux son de "je suis venir te dire que je m'en vais", du coup l'ambiance à changé, on est au cœur des années 70 avec "Marilou sous la neige", "aux armes et cætera" et "vieille canaille".

Je suis à présent dans les années 80, chevauchant une Harley Davidson "Je n'ai besoin de personne en Harley Davidson", chaussée de cuissardes et crinière au vent il souffle dans la pièce comme un vent de liberté.

Euh calme toi Brigitte, je te signale que tu as un mur à terminer ! Pffff rabat-joie

Un fumeur de havane plus tard suivi d'un "sorry angel" et d'un "lemon incest" j'ai enfin terminé ma peinture, je nettoie mes pinceaux en me disant qu'il nous manque drôlement ce Gainsbourg, qu'il avait vraiment du génie et que je ne crois pas qu'il y a eu mieux depuis.

Je suis heureuse de mon après-midi, mon mur est impec, j'ai eu ma dose de nostalgie, demain j'attaque un autre mur je ne sais pas qui choisir pour m'accompagner, ça va être dur de rivaliser.

Dimanche :

j'attaque la suite, impossible de mettre de la musique puisque dans la pièce d'à côté on regarde la télé.
Du coup je n'arrive à rien, ça déborde, le résultat ne me convient pas......

Comme quoi, les bonnes musiques font les beaux décors !
Les belles chansons aident à trouver l'inspiration.
amarie
10
Écrit par

Créée

le 23 nov. 2013

Critique lue 386 fois

10 j'aime

12 commentaires

amarie

Écrit par

Critique lue 386 fois

10
12

Du même critique

Charlotte
amarie
8

J'avais décidé de ne pas lire "Charlotte"

J'avais décidé de ne pas lire "Charlotte" parce que le dernier Foenkinos m'avait gavé, toujours la même chose, le même ton, les mêmes personnages etc.... Quand le livre est sorti estampillé de la...

le 15 oct. 2014

45 j'aime

6

Je vais bien, ne t'en fais pas
amarie
9

Critique de Je vais bien, ne t'en fais pas par amarie

Je l'ai senti dès le début que j'allais être touchée par ce film. Dès les premières notes de Lili je me suis dit, tu vas encore pleurer Amarie. J'ai tout d'abord été touchée par Kad Merad qui est...

le 29 nov. 2013

42 j'aime

7

Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?
amarie
8

Du rire mais pas que......

Dimanche pluvieux, je lis la critique de Gerard sur le film " qu'est ce qu'on a fait au bon dieu ? " et je me dis rien de tel qu'une comédie pour chasser la grisaille, c'est parti...... Pour tout...

le 27 avr. 2014

41 j'aime

2