Noirceur triomphante
Amateur de musique cold wave et post punk, j'apprécie beaucoup le troisième album de The Soft Moon, Deeper. Luis Vasquez est toujours aux manettes, l'album a été composé entre la Californie et...
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le 9 nov. 2015
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Oh, la hoooonte ! Il ne connaît pas The Soft Moon ! Il n’a jamais écouté leur deux premiers albums ! Il n’a aucun droit de parler de ce « Deeper » ! Et pourtant, je vais le faire. Bon, si certains sont dans le même cas que moi et découvrent avec ce troisième album ce beau projet du dénommé Luis Vasquez, voici de courtes présentations. The Soft Moon est donc un projet éminemment personnel, qui n’était d’ailleurs même pas destiné à voir sa musique exposée au grand jour. Très sombre, celle-ci pourrait être décrite comme la rencontre de la cold wave, du post punk, de l’electro indus et d’une sorte de rock progressif bien tordu. A la fois bruitiste, mélodique, dépressif et violent, « Deeper » porte très bien son nom. Il creuse certainement plus profond dans l’univers du californien que ses précédents efforts. « Deeper » n’est pas beau, pas triste, pas expérimental, pas malin. C’est un disque noir, un crachat à la face du monde, une longue promenade dans les égouts, à regarder le monde et ses lumières blafardes d’en bas. Mon addiction à la mélodie me font bien entendu en apprécier les chansons cold wave. Mon côté goth me fait tripper sur ses éléments indus lancinants. Et le psychopathe caché derrière mon sourire aime son inconstance, son déséquilibre, et ces failles qu’il ne cherche même pas à cacher. « Deeper » est un sacré morceau. On l’adore ou on le déteste, mais il faut en tout cas des nerfs d’acier pour se le coltiner.
Créée
le 12 août 2015
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