Avec « Demolition », Judas Priest tente un pari difficile, plonger son flamboyant heavy metal aristocratique dans un grand bain de musique industrielle.
Les titres rapides et fédérateurs sont rares, la plupart des morceaux étant des mid tempo hyper massifs.
Et les deux ballades composées ici ne sont pas suffisantes pour ne pas dérouter leurs fans qui sanctionneront ce disque par un cuisant échec commercial.
De mon point de vue, l’album bien qu’à dix mille lieues de leur style originel, s’écoute très bien avec son ambiance futuriste, froide et dure ou quelques belles mélodies subsistent de ci de la comme des vestiges d’humanité sur un monde calciné et lunaire.
Pourtant même si je respecte la démarche adoptée, « Demolition » n’est pas mon disque préféré de Judas Priest.
« Demolition » met ici clairement en évidence l’absence d’Halford dont l’influence dans les compositions demeure un élément primordial au sein de Judas Priest.
C’est en cela que Rob s’avère indispensable au groupe, non en raison des prétendues déficiences vocales de Ripper Owens, excellent chanteur lui aussi mais compositeur plus limité.
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