Évidemment qu'avec OPana! et Ultimate $uicide, ce projet ne pouvait se trouver ailleurs que tout en haut du classement. Mais la nostalgie prend une trop grande place dans notre jugement.
Un album qu'on a poncé au lycée, pendant qu'on séchait les cours pour aller fumer, prend une plus grande place dans notre cœur que les récents albums studio bien mixés avec une cohérence dans les morceaux.
Soyons honnêtes, bien qu'il ne nous aient pas procurer les mêmes sensations, I Want To Die In New Orleans, Sing Me A Lullaby Oh My Sweet Temptation et surtout, surtout, New World Depression, sont bien mieux réalisés.
Mais Eternal Grey est cette petite madeleine de Proust qui nous renvoi, pour la plupart d'entre nous, à la douce période où nous fûmes ces petits punks qui s'appropriaient la machine à café et draguâmes les secondes qui portait des T-Shirts Nirvana...