Il faut reconnaître à FKA Twigs aka Tahliah Debrett Barnett une volonté de mixer les genres musicaux. Cette dame, je ne la connaissais pas avant de la trouver n°1 des albums 2025 (elle l'est encore aujourd'hui) sur sens critique.
Et je m'interroge ! Ce n'est pas une nouvelle venue sur la scène musicale ! Mais je la connaissais pas du tout. Pas du tout. Il faut reconnaître que j'ai eu une période de lâcher prise sur ce qu'il se passait musicalement en ce bas monde. Je cherche encore aujourd'hui la meilleure façon de découvrir. Encore une fois, je m'égare. Revenons au coeur de l'objet de cette bafouille.
Je ne découvre sans doute pas l'eau chaude, mais je me sens quelque part entre Massive Attack et Billie Eilish. Evidemment Massive Attack, parce qu'on ressent beaucoup de trip-hop dans cette musique. Evidemment Billie Eilish parce qu'un peu la voix, mais aussi l'introspection, les interrogations sexuelles et le statut de la femme ou de la fille dans nos sociétés que les média appellent "post #metoo".
FKA Twigs l'a dit elle-même : Eusexua représente un état de transcendance, de plaisir et de connection intense. Je n'ai pas forcément ressenti tout cela. Et pourtant, je dois admettre que l'ambiance de l'album nous y amène un peu quand même.
Au final, l'album est plutôt musicalement intéressant, mais il tend à nous laisser un peu glisser dans un cocon satisfaisant, rassurant et engourdissant. On s'y sent confortablement engourdi, pour citer un célèbre groupe, sans que la prouesse musicale n'y soit présente.