J'ai été très agréablement surpris et sonné par l’arrivée anticipée mais brutale de EUSEXUA. Loin d'être une œuvre parfaite, le mélange de sonorités et de voix, servi à l'image des mélanges que l'on peut nous servir en club, ceux qui te font avoir des vertiges, m’avait laissé une très bonne impression au point où je le pressentais comme l'un de mes albums favoris de 2025, mais étonnamment je ne suis jamais retourné parcourir le projet.
C'est donc dans l'indifférence la plus totale que j'avais laissé l'univers cocaïné de twigs m'échapper et cette réédition/volume 2 fait partie des victimes de cette période. N’en ayant jamais entendu parler, c'est avec la plus grande (et agréable) surprise que je découvris sur ma page Apple Music l'existence de ce dernier album.
Et ça a été une pure claque. Plus posé qu'avait pu l'être son grand frère, Afterglow est modéré, mesuré, arrive en douceur. Même les rythmes effrénés s’y retrouvent nébuleux et tamisés (STEREO BOY, par exemple), ce qui n'empêche pas néanmoins des débordements parmi les plus plaisants, comme sur l'introduction ou sur SUSHI (mon morceau préféré).
EUSEXUA AFTERGLOW est vraiment la conclusion, le sceau validant la philosophie ravageuse qui nous avait été promise. EUSEXUA n'est pas un album, c'est un mode de vie, et FKA twigs nous l'a gravé sur les tympans.