Lorsque l’on sait que pour les notes de pochette de la réédition de cet album, Costello écrivit : "Congratulations ! You just bought the worst album of my career !", on a du mal à défendre la place de « Goodbye, Cruel World » ici. Pourtant, chaque fois que je le réécoute, malgré la clinquant de la production, les claviers démodés omniprésents, et une poignée de chansons « soul » terriblement légères, le charme opère : ce disque est comme un plaisir fragile (celui d’un bain moussant de mélodies chatoyantes et de mots brillants), constamment menacé par cette sorte d’ambiance neurasthénique, pré-cataclysmique, qui teinte chaque instant d’un sentiment de fragilité poignant.
EricDebarnot
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le 7 oct. 2014

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Eric BBYoda

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