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En musique, on croise régulièrement des artistes touchés par la grâce.
Des noms reviennent d'ailleurs régulièrement par poignées... Les Buckley père et fils, Nick Drake... Mais cela reste une partie de l'iceberg encore accessible. Pour ceux là, encore combien qui restent dans l'ombre ? Tim Hardin est de ceux-là.


Cet album (une compilation en fait mais bon, elle peut largement faire figure d'album, d'introduction à l'artiste, d'objet musical à chérir, etc) regroupe l'essentiel des morceaux des 4 premiers disques de Hardin chez Verve dans les années 60. En fait trois disques sur les quatre (le troisième étant un live) mais c'est pareil presque.


Et c'est beau.
A pleurer.
Parce que l'ami Tim a ce qu'on appelle une voix d'ange. Qu'il joue bien. Qu'il s'amuse même à faire des aller-retour entre folk gracieuse et souvent épurée (le disque 1) qui se permet même de singuliers ajouts à sa musique (le vibraphone de Gary Burton --celui-là même qui une décennie plus loin fera de chouettes disques en duo avec Chick Corea, oui, oui-- apporte une certaine coloration jazzy fort bienvenue) et blues chaleureux (l'essentiel du second disque). Qu'il signe même une poignée de classiques instantanés qui furent souvent repris après.


C'est de la simplicité voyez-vous mais apparente comme souvent et lorsqu'on creuse, on sent que le bonhomme n'était probablement pas un simple humain. Un ange tombé du ciel comme tant d'autres dans les 60's et 70's ? Allez savoir.

Nio_Lynes
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le 15 févr. 2017

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Nio_Lynes

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