Un nouvel album étonnant, qui confirme la place d'Anette Olzon dans le groupe
Le nouvel album de Nightwish était très attendu : contrairement au précedent - Dark Passion Play - qui voyait l’arrivée de la nouvelle chanteuse Anette Olzon, les morceaux d’Imaginaerum ont été entièrement composé pour son timbre de voix.
Terminé le lyrique, le groupe se laisse aller à ses penchants plus pop (pour du métal, s’entend !), sans abandonner le grandiloquent côté symphonique.
Qu’en ressort-il ? Des pistes entrainantes (Storytime, Ghost River, I Want my Tears Back, Last Ride of the Day), des ballades assez classiques (Turn Loose the Mermaids, le deuxième single The crow, the Owl and the Dove), une surprise (Slow, Love, Slow, incursion dans le monde du jazz), et les habituels morceaux de bravoure (Scaretale et Song of Myself).
L’inspiration celtique, initiée dans le précédent album, est plus présente ici, apportant une fraîcheur bien agréable (I Want my Tears Back étonne par son mélange de genres, mais ne peut que faire danser), et relevant un peu le niveau des ballades, qui manquent tout de même légèrement d’inspiration.
On retrouve évidemment l’orchestre symphonique, qui nous offre de beaux morceaux de bravoure sur Scaretale ou Song of Myself, et lorgne sans se cacher du côté de Hans Zimmer, sur Storytime notamment.
Les performances vocales de Marco Hietala et Anette Olzon sont excellentes de bout en bout, un régal pour les oreilles. La chanteuse fait montre de capacités étonnantes, et réjouissantes pour la suite.
Peut-être pourra-t-on regretter les guitares sous-mixées, une poignée de morceaux dispensables (The Crow, the Owl and the Dove ou Rest Calm), et la fin de Song of Myself, dont le poème récité par les proches du groupe ne touchera pas tout le monde.
Dans l’ensemble, cet album rassure : même sans Tarja, Nightwish réussit à nous entraîner encore une fois dans son univers. Les talents de compositeur de Tuomas Holopainen font mouche, avec des mélodies d’une grande efficacité. Anette confirme qu’elle a sa place dans le groupe, et n’a pas à rougir de sa performance. Marco reste fidèle à lui-même, très charismatique.
Nightwish reste bel et bien l’un des meilleurs groupes de métal symphonique, et ce n’est pas cet Imaginaerum qui nous contredira !
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