ISRAliens 4: Solaris par Yuesuke

Comme Israeliens 3 ne m'avait pas vraiment impressionné, dès la première écoute, je trouve ce nouveau morceau bien meilleur.

Il y a eu un gros buzz autour de Teder Beseder de Sub6 (dont le dernier morceau, Indian Jackpot, ne m'a pas du tout impressionné) et Pixel, j'étais donc assez perplexe à l'écoute.

Les premiers sons rythmiques, juste avant l'intro ragga-dub, me rappellent l'intense E-T=Art de Shiva-Psysex, une impression confirmée après l'intro, avec la rythmique globale et la ligne de basse. À 5 minutes, le break arrive et cette voix (très tordue) arrive et persiste jusqu'à la fin, un effet inattendu mais vraiment sympa sur le morceau !

Day Dream a bien la signature d'Astraix, les sonorités sont plus tranchantes au début. À 2:40,

les choses évoluent de manière plus entraînante, avec quelques voix autotunées éparses et vers 5:00, le break mélodique cosmique. Daydream est en effet un compromis entre Massive Activity et Eye To Eye, par exemple, que les fans d'Astrix devraient apprécier.

Voir Cosma dans une tracklist évoque pour moi un mélange de psychédélique et de progressif, mais cette fois, ce n'est pas du tout ça. Mixed Up est une très bonne production, avec un petit plus : cette touche émotionnelle de Cosma tout au long du morceau.

Puzzle monte en puissance dès le début, maintient un tempo rapide, ajoute une touche de mystère et de folie, et le gimmick hypnotique « on doit voir, on doit savoir »

vous captive définitivement, maintenant il est trop tard, impossible d'échapper au puzzle de PsySex, redoutablement efficace.

Deuxième morceau très remarqué : Marley On Acid de Xerox & Illumination, bon.

Peut-être surestimé dans l'ensemble, je trouve que le morceau manque d'un petit quelque chose dans son apogée, probablement un peu plus de personnalité. Néanmoins, Marley On Acid reste largement meilleur que la plupart des morceaux de l'album Frequency Drive.

Hujaboy ? 27 AM, plus agréable à écouter et intéressant grâce au mélange de l'univers minimaliste et froid de Hujaboy avec des sonorités plus affirmées (sons rauques et métalliques) et des percussions douces qui apportent un rayon de soleil. Un véritable effort, Hujaboy est en cours.

Premier remix de la compilation, argh, quel remix !

Psy Craft nous montre ici comment sortir d'un tube un autre remix magistral et percutant, le tout nous propulsant dans une face cachée du morceau, bien loin des harmonies originales, le point fort du CD. Si seulement tous les remix pouvaient être aussi bons que celui-ci ?

Les remix se succèdent sans succès. Je dois dire que cette fois, Electro Panic n'était pas inoubliable, donc ça n'aide pas à le remixer. Eat

Static apporte une touche d'étrangeté, mais pas assez pour sauver le morceau qui reste trop ennuyeux avec le gimmick omniprésent « electro panic ».

J'espère qu'il est bien précisé qu'il s'agit d'un mix trance, sinon je ne saurai pas comment l'appeler, je plaisante.

Sérieusement, je me demande comment sonnent les autres versions de Cellophane de Violet Vision, car celle trance est… heu ? spéciale.

Je tente une petite description, en commençant par une femme orientale, puis enchaînant sur une sorte de trance électro avec quelques bips. La chanteuse arrive (une femme) avec une voix déformée. Place à un véritable break électro revival des années 80. Le chanteur, disparu, revient avec des sonorités trance-électro. Les bips se font plus présents. Le sample oriental de la star réapparaît, annonçant des riffs de guitare électrique saturés, agrémentés d'un synthé martelé et extrêmement tranchant, qui se termine ainsi : un morceau très brut.

Points forts par ordre : 7, 3, 4.

Autres bons morceaux par ordre : 6, 5, 1, 2.