Quel album...
Cela démarre dès la pochette, y compris son verso.
Puis on écoute, on réécoute...
Il a un truc, cet album, et je comprends qu'à sa sortie, il ait créé un choc, puis ait été imité, entraînant dans son sillage moult groupes (pas toujours sincèrement) torturés.
En tout cas aujourd'hui comme à l'époque, je l'écoute avec plaisir.
J'adore "Ball tongue" et "Divine", entre autres.
Mais surtout, j'aime l'enchaînement des titres, les innovations qu'ils contiennent, le chant de Jon, les mélodies, les ruptures de rythme, ...
Cet album éponyme est aussi, probablement, celui où le groupe a été le plus spontané, sincère. Jon se livre sans chichi, avec une mise en lumière de ses traumas qui glace le sang (et les oreilles), et dans le même temps, avec une certaine pudeur, préférant parfois baisser le ton plutôt que de crier (ce qui est très puissant, paradoxalement).
Cette pudeur, Jon la traînera sur scène, en se montrant timoré dans sa communication avec le public. Quelque part, c'est peut-être mieux que des blablas arrogants, ici les mecs vivent leur musique, y compris en live...
Toutes ces qualités baisseront par la suite ; mais la clarté et le travail sur le son, sur la voix, et toujours de-ci de-là quelques trouvailles, viendront quant à elles compenser, pour proposer toujours des compositions au top...
En tout cas, ma conclusion sur ce KoRn, c'est qu'il constitue un album fort, intense, éprouvant aussi. Le savourer intégralement ne laisse pas indemne, et ceci, à chaque écoute. Merci, les gars.
Créée
le 30 juil. 2024
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