Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
152
Nous avions aimé le retour de Dexys avec "One Day I'm Going to Soar", un disque plein d'excès en tous genres, donc digne successeur des premiers albums de la bande (à envergure variable) à Kevin Rowland. Nous étions donc impatient d'écouter son nouvel album, de reprises cette fois, emballé dans une jolie pochette renouvelant toujours les déclarations d'amour de Kevin aux fringues, à la mode, au style (pas toujours de bon goût, notre Kevin, mais on l'aime aussi pour cela). La déception s'avère tout d'abord sévère, car outre l'aspect "publicité mensongère" du titre - pas beaucoup d'Irlande là-dedans, et pas que de la soul non plus -, il faut bien dire que "Dexys Do Irish and Country Soul" est d'une tiédeur assez décourageante d'emblée. Tout est bien joué, bien chanté (Kevin fait désormais le crooner avec un professionnalisme impressionnant), mais l'ennui rôde : la faute à des versions trop étirées de chansons un peu banalisées par un traitement uniforme tout au long de l'album. La faute surtout à un manque de foi, soit quelque chose qu'on n'aurait jamais cru pouvoir reprocher à Dexys. Bien entendu, cet album est parfaitement écoutable, peut même s'avérer plaisant à petites doses, mais, bon dieu, on attend autre chose de Dexys, non ? [Critique écrite en 2016]
Créée
le 5 juil. 2016
Critique lue 48 fois
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
105
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
187 j'aime
25