James Brown avait la réputation de ne pas trop se fouler en studio, mais d'être au-dessus de la mêlée en concert. Ce concert, dans ma quête de la playlist ultime de la soul, se trouve sur ma route.
L'Apollo est une salle mythique de la musique afro-américaine, James Brown est une source d'influence énorme, il a inspiré le funk, et la musique de Prince ou Michael Jackson, et tout particulièrement sa présence scénique. Cet album est donc peut-être autant à regarder qu'à écouter. Et sans doute que la meilleure façon de le vivre, c'était d'être à ce concert.
Et à ce manque s'ajoute un autre problème : la qualité sonore. On est en 1962 et je ne sais pas s'il y avait moyen de faire mieux, mais on est face à une captation brute, non mixée, et donc un peu platounette. La hifi n'y peut pas grand chose. Je ne sais pas si cet album a été ou sera remasterisé, mais ce serait peut-être une bonne chose.
Donc, on peut percevoir quelque chose (mais moi, moins), mais il nous manque quand même l'image, l'expérience et la qualité sonore. Et c'est dommage.