J’ai découvert Coline Rio il y a deux ans grâce à la fille que je fréquentais à l’époque et qui m’avait conseillé d’écouter la playlist « Fine Fleur » sur Spotify, moi qui ne vais sur la plateforme que pour écouter des artistes que je connais déjà, ou bien pour valider un potentiel achat en vinyle. Je ne sais plus quel morceau du premier album de l’autrice-compositrice-interprète nantaise était présent sur cette playlist, mais je me souviens parfaitement avoir été instantanément conquis par sa voix et son univers feutré, et avoir beaucoup écouté ce premier album.
Deux ans plus tard, c’est avec enthousiasme que je me suis jeté sur son deuxième opus, alléché par les singles qui l’ont précédé, et notamment « Manteau chagrin » que j’ai écouté en boucle (et dire que ce morceau, l’un des deux meilleurs de l’album, n’était pas prévu au départ et a été composé et enregistré en studio). Et c’est également en boucle que j’écoute « Maison », un album EX-CEP-TION-NEL ! C’est bien simple, depuis sa sortie il y a une semaine, je n’ai littéralement rien écouté d’autre. Je l’écoute sur Spotify le matin en allant travailler et le soir en rentrant du bureau ; et j’écoute le vinyle quand je suis chez moi, en fin d’après-midi en sirotant une bière, le soir avant d’aller me coucher, et le matin en me préparant.
Tous les morceaux sont exceptionnels – les textes de Coline Rio sont tous splendides et portés par des instrumentalisations parfois minimalistes, mais toujours justes, toujours au service de la mélodie, au service du texte. Et dans cet amas de foutus bons morceaux, il y a « Refuge », une pépite. Un morceau introspectif qui me porte depuis une semaine, dont le texte résonne en moi et me fait cogiter (comme si je ne cogitais déjà pas assez 😄).
Merci Coline pour cet album qui me parle, qui me porte. Merci Coline pour cet album qui m’enchante et que je chante avec toi.