8
Tais-toi et nage !
Découvert une quinzaine d'années après sa sortie, Nowhere me ressort souvent comme la merveilleuse bande son des jours de brume, de crachin, des jours à rêver sur une plage déserte loin des...
le 27 juil. 2019
5 j'aime
Nowhere par XavierChan
Le premier "véritable" album de Ride est tout ce que l'on peut attendre des faiseurs de shoegaze. Une série de morceaux perdus dans la brume exquise des distortions sonores à la My Bloody Valentine ou The Jesus and Mary Chain, nappés de dream pop et de vocales aériennes qui rappellent les Stones Roses ("Here and Now"). On est bien en Angleterre, tout en annonçant la future déferlante Britpop ici entrevue par une énergie faite de simplicité, de verbes grinçants et de dégaines frimeuses.
La frime fait partie intégrante des grands groupes de rock anglais, jusqu'à Oasis dans les années 90. Il n'est alors pas étonnant de voir qu'Andy Bell, le fondateur de Ride, ira chez les frangins mancuniens dès 2000 pour un concert furieux (Familiar to Millions) et une série d'albums inégaux.
La frime fait partie intégrante des grands groupes de rock anglais, jusqu'à Oasis dans les années 90. Il n'est alors pas étonnant de voir qu'Andy Bell, le fondateur de Ride, ira chez les frangins mancuniens dès 2000 pour un concert furieux (Familiar to Millions) et une série d'albums inégaux.
7
Écrit par
Créée
le 13 sept. 2013
Critique lue 546 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Nowhere
7
Critique de Nowhere par XavierChan
Le premier "véritable" album de Ride est tout ce que l'on peut attendre des faiseurs de shoegaze. Une série de morceaux perdus dans la brume exquise des distortions sonores à la My Bloody Valentine...
Par
le 13 sept. 2013
4 j'aime
4
Critique de Nowhere par Makuro
Mince! C'est dommage que la plupart des chansons soient plan-plan et ringardes, parce que la chanson d'ouverture, Seagull, est une chanson de dingue, du genre ce qui se fait de mieux dans le genre...
Par
le 14 nov. 2013
2 j'aime
2
Du même critique
3
Critique de The Hunt par XavierChan
Tromperie sur la marchandise, l'affiche a l'élégance porcine d'un Seul contre tous mais son contenu est en fait une grosse farce guerrière qui ne mérite en aucun cas toutes les accroches putassières...
Par
le 2 avr. 2020
30 j'aime
13
9
Critique de The Velvet Underground par XavierChan
Tout le monde, à part la bande de camés du coin, pensait le Velvet définitivement enterré dans les limbes de l'insuccès commercial, creusant tellement profondément leur propre tombe qu'ils ne...
Par
le 23 déc. 2011
21 j'aime
2
10
Critique de Yi Yi par XavierChan
Yi Yi sonne comme le chef d'oeuvre du cinéma taïwanais des années 2000, le film-somme d'un cinéaste parti trop tôt, qui avait encore tant à apporter à l'édifice qu'il avait lui-même bâti au cours des...
Par
le 27 févr. 2011
21 j'aime
4
