Il y a si peu a dire sur cet album, car en fin de compte, il ne parle que de choses trop intimes pour en faire un quelconque éloge. Aussi, je dirais seulement qu'il à réussi. Pharoah Sanders, ce grand prêtre de l'amour, que c'est beau de quitter ce monde sous une note si somptueuse ! Il ne s'agit pas tant de dire que c'est le meilleur de ses albums ou autre choses du genre. Non, c'est bien plus beau et bien plus simple, comme si toute sa carrière n'avait été qu'une seule note qu'il a aiguisé pour ce moment. Donc, Merci pharoah ! Merci du fond du cœur. Cet album est littéralement de la drogue, je ne peux plus m'en passer. Il me suit toujours un peu, et quand je l'écoute, c'est une traversée d'impression qui se force pour faire écho avec des souvenirs oublié. Amis de la contemplation, vous ne perdez pas votre temps à l'écouter, bien au contraire, vous en gagnerait ! Comme un appel à l'abandon, comme un corridor de souvenir qui tournoie pour se mêler à la matière sous vos yeux : les notes opère et les problèmes se résolve d'eux même.
Au revoir Pharoah, au revoir mon ami.