Si le film, de par sa réalisation particulière, peut ne pas enthousiasmer, il est plus difficile de rester de marbre face à la seule composition originale du long-métrage, qui intervient uniquement lors du générique de fin (et oui, même des crédits peuvent valoir la peine d'être vus !). Michael Giacchino signe une oeuvre qui constitue clairement un hommage aux "films de monstres" du siècle dernier. Entre autres, l'influence d'Akira Ifukube, l'excellent et renommé compositeur japonais associé à tout jamais à la franchise des "Godzilla", est très facilement discernable. Plus qu'un pastiche, la musique incorpore tout ce qui fait le style de Giacchino (percussions, cuivres très présents) pour un résultat puissant et émouvant, réelle apothéose du film. J'aime !