Gainsbourg est juif

Je suis en terminale, le bac à la fin de l'année. Où j'en suis ? Ma cop's m'a largué, j'ai rien révisé encore, demain soir j'ai une soirée bien arrosée et bien enfumée.

Je tourne en rond dans ma chambre... Un 33 fait de même.

Le programme d'éco, j'en ferai l’économie... Les philosophes m'invitent à réfléchir sur ma condition... Heu ! Impasse. Avec les fonctions mathématiques, statistiquement, j'ai toutes les raisons d'être échec et mat.

La seconde guerre mondiale, les juifs, les S.S. et Hitler tournent en rond sur mon combi. Et vas-y que déboule dans le riff" la nuit des longs couteaux", une sorte d'hommage à la décadence pornographique des nazis.
Déportation, nostalgie du S.S. et fuite en Amérique du Sud sont narrées sur fond de rock'n'roll sixties.

Enregistré à Londres, il bénéficie de tout le savoir faire du génie français. Cependant, à croire que tout ce que Gainsbourg touche n'est pas d'or, cet album ne rencontrera pas le succès, il sera même boudé. Il n’empêche Gainsbourg signe ici son exutoire et assumera cet album jusqu'à en signer la pochette.

Quelques années plus tard, il reviendra sur le sujet sur des airs jamaïcain;

Quand à moi, je n'aurais pas le bac cette année...