La troisième et dernière aventure du Mwandishi se termine par un remerciement de la Warner , impatiente de succès . Hancock , signe logiquement sur Columbia , mais "Sextant" , ne faire guère mieux comparé à ses prédécesseurs (" Mwandishi " et " Crossings") , MAIS ,loin sans faut ,il prépare l'après "Sextant" , qui sera un succès planétaire : "Head Hunters" . On appelle ça , pour Warner , l'ironie du sort . Probablement dans la même veine que "Sextant" , qui lui , est plus qu'une simple introduction à un chef d'œuvre , il présente une sorte d'impressionnisme post-modal et libre tout en ornant les bords du FONK . Et comme ses prédécesseurs , il présente trois titres , dont une face complète qui cette fois-ci , se présentera sur la face B (" Hornets". 19: 35) . Ces trois titres , explorent jusqu'ou peut aller le jazz minimaliste . "Rain Dance , c'est un peu le pays de Kraftwerk ou Miles Davis , y mets les pieds . C'est cet impression que ça donne en écoutant ce morceau . Un Buster Williams complétement habité à son propre monde à la Basse sur ce titre. "Hidden Shadow" , le second titre , fait beaucoup plus d'espace aux Synthétiseurs , mêlant le funk dans un autre genre de synthèse. Les Cuivres sont présents , et plus particulièrement le jeu de trompette d' Eddie Henderson . On bascule sous influence entre Jon Hassell à Coltrane . Arrive la face complète , "Hornets" (La face B, donc .) Buster Williams fait son truc avec sa Basse , tandis que le Mwandishi improvise , comme si on était en plein champs devant des sons de bourdonnements . Le contraire de "Rain Dance" , ou on assistait à du Jazz -Ordinateurs . "Hornets" , c'est du KYFUN (Funky) pour les Frelons . Bref , c'est un rythme de funky , d'une durée de dix neuf minutes et trente cinq secondes . Et tout ça , c'était avant le "Future Shock" (Ha!Ha!) de " Head Hunters " .