Il s’agit au départ d’un coffret sorti en 2011 qui contenait 20 singles du groupe sur 20 CD, incluant toutes les faces B originales, soit un total de 51 titres, un must pour les fans. Puis en CD simple, il rassemblait 20 titres parus en singles sur Columbia Records et CBS Records entre 1977 et 1992 au Royaume-Uni, sans les faces B. Une très bonne compilation, même si elle n’est pas la plus complète (« The essential Judas Priest ») et qui file un bon coup de fouet. On entend la montée en puissance du groupe qui décolle vraiment à partir de « Living after midnight » extrait de l’énormissime « British steel » : du heavy metal qui dépote et décrasse les esgourdes («You've Got Another Thing Coming », «Freewheel Burning », « Painkiller »…). Des morceaux fabuleusement écrits et interprétés par une rythmique d’enfer. Même quand ils reprennent le « Diamonds and rust » de Joan Baez, une chanson de 1974 dans laquelle elle évoque son histoire avec Dylan. Eh oui, d’une chanson folk on peut faire un morceau hard rock, mais il faut le faire avec intelligence et sensibilité. Un vrai bonheur que cette compilation et le plus extraordinaire, c’est que Judas Priest (certes remanié) est toujours là en 2025 alors que Rob Halford va vers ses 74 ans tout de même ! La voix est toujours là, l’énergie aussi, c’est impressionnant. Un conseil : allez les voir en concert si vous en avez l’occasion, tant qu’il en est encore temps, vous ne le regretterez pas. Des légendes absolues du metal en acier trempé.