Je n'ai jamais trop prêté attention à Miley Cyrus. Il faut dire que sa musique me laisse un peu à côté, bien que moins d'autres ex baby star. Flowers est une jolie chanson pop, par exemple. 
Et puis, cet épisode de programme B m'a un peu emmené dans d'autres considérations. Ce baby star a cherché à s'émanciper de ce que les grands pontes du marketing lui avait conseillé. C'était un risque. Un risque mesuré, d'un point de vue financier (elle était déjà assez riche pour bien vivre toute sa vie), un risque un peu plus important du point de vue de son image.
Car Miley a choisi d'assumer sa féminité et sa queerness (ça se dit ?). Et comme on le sait, notre société occidentale (je ne parle de ce que je connais un peu) n'aime que les femmes pas trop prudes pas trop chaudes. Et elle a aussi choisi de s'opposer à Trump, à l'inverse de son père. Mais je m'égare.
A ce stade, j'ai plutôt dépeint une chanteuse au tempérament et à l'histoire personnelle que je tends à apprécier. Mais sommes-nous là pour ça ? En fait, je fais ce que je veux.
En réalité, je n'ai pas grand chose à dire sur cet album. Il rentre dans du mainstream très profond. Rien de révolutionnaire. Mais je n'en ai pas détesté l'ambiance. Les paroles sont nombrilistes, mais quand on a la vie de Miley, peut-il en être autrement ?
Ca passe, et ça casse pas. Mais surtout pas des briques.