Le tournant

Spiritual Black Dimension, quatrième album studio et troisième dont le titre est composé de 3 mots, est pour moi l’album de la transition, la galette qui annonce la gueule de bois de Dimmu Borgir. Déjà, le groupe confirme le choix de l’Anglais depuis l’album précédent, ce qui n’est personnellement pas un bon choix.
On sent dès la première chanson, Reptile, la nouveauté avec entre autres les parties vocales de Vortex. Très jolie voix en passant. Mais on s’éloigne de plus en plus du Black Métal en se rapprochant du symphonique. Ce dernier sera également invité sur d’autres chansons comme The Insight And The Catharsis (n°7) ou encore Arcane Lifeforce Mysteria (n°9).

Le clavier est omniprésent, au détriment des guitares, et je le trouve trop joyeux, trop clair. J’ai l’impression qu’il est devenu l’instrument principal. Là où sur For All Tid ou Stormblast, le clavier était utilisé façon piano ou violons, on a le droit à un vrai son de synthétiseur d’ambiance. La voix de Shagrath a changée, sa façon de chanter n’est plus la même. Bref, les morceaux suivants ne me font pas bander plus que ça. On est bien loin de Stormblast…

J'avais découvert Dimmu à la sortie de cet album, j'ai bien fait de me faire les précédents.

Moyenne Générale : 4.8/10