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Emotional motion sickness
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C’est en toute discrétion que Phoebe Bridgers, jeune protégée de Ryan Adams, débarque sur la scène indie folk et nous délivre, après un premier EP sorti en 2015 (« Killer »), un album digne de vous donner des frissons. Après avoir tourné en 2016 avec entre autres Julien Baker et Conor Orbest, que l’on retrouve sur « Would you rather », cette artiste américaine âgée de seulement 23 ans, nous offre un album introspectif dans lequel elle se livre en toute intimité et dévoile des événements et des expériences qui l’ont marquée et changée. Ainsi, elle nous fait part de morceaux empreints d’une mélancolie qui vous envoûte et d’une sincérité plus que touchante. Dès les premières notes, Phoebe Bridgers bouleverse autant qu’elle émeut de par la douceur de sa voix si singulière et les magnifiques envolées instrumentales de certains morceaux, « Scott Street » en tête. La musique est, selon l’artiste, ce qui vient lorsqu’elle se trouve dans un état de totale honnêteté avec elle-même. Sa musique, ses compositions ne sont guidées que par ses sentiments, sans intention particulière ni prétention. Bridgers l’a dit elle-même : « Je voulais simplement que cet album représente qui je suis ».
C’est donc un véritable coup de cœur pour cette jeune artiste dont la pureté et l’envoûtement qu'elle transmet m’ont personnellement subjuguée et conquise.
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Créée
le 25 oct. 2017
Critique lue 405 fois
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