Après l'excitation générée par le changement de cap de "Humbug", "Suck It and See" voit Arctic Monkeys marquer légèrement le pas - le seul progrès notable ici est relatif à la technique des musiciens - et même regarder un peu en arrière : on y trouve pas mal d'ambiances anglaises qui n'auraient pas déparé sur "Favorite Worst Nightmare" et qui se retrouvent ainsi mêlées à cette détermination très US qui prévaut dans les nouvelles compositions d'Alex Turner. Et si celles-ci n'ont pas tout-à-fait la brillance de ses précédents efforts, elles gardent assez d'énergie et de poussées brutales d'imagination pour que la musique de Arctic Monkeys reste une aventure à peu près sans équivalent dans le rock "grand public" anglais. Pas si mal après 4 albums pour un groupe qui avait tout de la "sensation d'un seul été" quand il est apparu ! [Critique écrite en 2011]
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Liste chronologique des concerts auxquels j'ai assisté [en construction permanente]
Créée
le 27 mai 2014
Critique lue 504 fois
4 j'aime
Premier album de Arctic Monkeys que j'ai écouté en entier, voulant dépasser le stade du simple single que j'écoute de temps en temps et découvrir d'avantage ce groupe. Grossière erreur, j'aurais peut...
Par
le 10 juin 2012
4 j'aime
2
Telle était la question que je me posais en écoutant ce dernier opus des Arctic Monkeys. Après avoir sut renouveler leur style par deux fois de manière magistrale et avoir fait taire les mauvaises...
Par
le 6 janv. 2012
3 j'aime
5
C'est plat, sans saveur, sans odeur, lisse, faussement rebelle. Et en plus, aucun titre ne se dégage de cet album pour midinettes en mal de guitares et de chanteur à la voix de minet.
Par
le 21 déc. 2011
3 j'aime
3
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
207 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
196 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
195 j'aime
25
